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Revenir à la vie sauvage


Dans la grande ville, nous ne connaissons du sauvage que la violence de la pulsion destructrice, celle qu'on nous jette au visage dans la rue ou le métro, celle qui nous pousse, nous écrase, cherche à nous soumettre au profit d'un autre ou d'une organisation. Pourtant, il existe dans l'instinct sauvage, une pulsion de vie qui aide au vivre ensemble, à la préservation de l'environnement nourricier, qui dans l'expression libre de ce qui est nous offre une beauté époustouflante, proche du sacré, apaisant pour l'âme, régénérant pour le corps.


Découvrir l'espace

Le manque d'espace est la plus sure façon d'entrer dans la haine. Nous avons besoin d'espace, d'intimité, d'horizon qui ne soit pas bouché par l'oeuvre de l'Homme. Nous avons besoin de retrouver cette sensation de liberté et de découverte qu'offre la Nature en grand. Courir sans qu'aucune route, qu'aucun radar, qu'aucune loi ne nous arrête, émerveillé par les couleurs et les formes des fleurs, la diversité infinie de la faune, ses chants, ses cris, ses bruissements, ses odeurs. La Nature offre un spectacle avec lequel aucune production humaine ne peut rivaliser. Elle nous rend notre place dans l'ordre du monde.


Renoncer à l'apparat

La Nature nous pare de ses beautés. Elle rougit notre peau, embellit notre chevelure, fait briller nos yeux, enhardit notre cœur. Nous osons vivre à découvert, nous avançons. Notre personnalité est à vif, elle présente enfin des saillances là où elle étouffait sous l'aspect lisse qu'impose le monde moderne. Revenir pour un temps à la rusticité nous fait découvrir une nouvelle beauté, celle de la peur dépassée, du repos après l'effort, d'une douche après la boue, d'une eau fraîche après le brûlant des journées.


Honorer ce qui est simple en soi

Qu'il est bon de fréquenter l'état sauvage où le pratique a le droit de l'emporter sur l'esthétique, où on peut se délester de l'ego pour se concentrer sur ce qui est autour de soi et sur ce qui se passe en soi : la magie d'appartenir à cette Terre. Nous y avons notre place sans besoin de lutter pour exister. Se ressourcer à la sève du monde. Respirer l'air pur. Bientôt un luxe.

Naturellement, la civilisation a ses avantages et celui qui vit sur une terre aride et infertile aimerait sans doute pouvoir faire ses courses au supermarché. Mais comme pour tout dans la vie c'est l'équilibre que se trouve la vérité entre le confort du monde moderne et la nécessité de préserver l'état sauvage. 

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